Le Royal Philarmonic Orchestra joue du rock progressif !

Voilà un bel album insolite ! Demain, un CD sort avec des grands classiques du rock progressif joués par l'orchestre philharmonique royal de Londres, avec en guest des grands noms du genre comme Thijs Van Leer, Gavin Harrison, Guthrie Govan ou encore Patrick Moraz. Voici la tracklist :

1. ELP Suite: Tarkus / From The Beginning / Tarkus (Reprise)
2. Comfortably Numb (feat. Ian Bairnson)
3. Thick As A Brick (feat. Richard Harvey)
4. 21st Century Schizoid Man (feat. Gavin Harrison and Guthrie Govan)
5. Focus II (feat. Thijs Van Leer)
6. Nights In White Satin (feat. Mark Feltham)
7. Think Of Me With Kindness (feat. Patrick Moraz)
8. Roundabout (feat. Jimmy Greenspoon)
On CD Only:
9. Watcher Of The Skies
10. Red Barchetta (feat. Adrian Smith)

MINSTREL IN THE GALLERY DE JETHRO TULL REMASTERISE

Après Aqualung, Thick As A Brick, A Passion Play et War Child, c'est au tour de Minstrel In The Gallery de sortir dans une édition remasterisée pour son 40ème anniversaire. Sous titré "La Grand Edition", ce coffret inclut :

- L'album original remasterisé par Steven Wilson
- Des titres inédits, des démos et des versions BBC jamais publiées, remasterisés par Steven Wilson
- Un live complet à Paris du 5 juillet 1975 remasterisé par Jakko Jakszyk, nouveau membre de King Crimson.
- Un DVD avec un extrait du live à Paris du 6 juillet 1975
- Un DVD avec les versions DTS & DD 5.1 Surround, et aussi la version stéréo 96/24 PCM de l'album.

J'ai acheté la remasterisation de A Passion Play qui était excellente, et cette nouvelle ré-édition peut être très intéressante. Sortie le 4 mai.

5000 VUES !

Dire que les 400 vues ont été atteintes il n'y a que 26 jours.... 5000 vues c'est quelque chose de fou. De plus en plus de monde vient sur mon blog et ça fait super plaisir, merci merci vraiment :)

2015 : The Finest Of Miracles de Ciccada

Ciccada est un groupe de rock progressif grec fondé en 2005. Ils ont publié l'album A Child In The Mirror, leur premier, en 2010. The Finest Of Miracles est leur second opus. Particulièrement bien accueilli par les critiques, je me devais d'écouter cet album. C'est chose faite, et j'ai bien aimé. C'est du rock progressif éclectique, très maîtrisé et lumineux, particulièrement rafraîchissant. Du long et épique et tullien Around The Fire au court et très folk Siren's Call, l'album est réussi, pas barbant pour un son, et conjugue aussi bien les grands ténors du genre comme Jethro Tull que la musique traditionnelle grecque. Un très bon album vintage. Par contre, le chant est parfois désagréable pour moi, et certains passages tournent un peu à vide, ou manquent d'originalité. Heureusement, ce n'est pas la majorité.

Ma note : 8/10

2015 : 'Asunder, Sweet And Other Distress' de Godspeed You! Black Emperor

GYBE est, comme vous avez pu le voir dans mon Remember The Future, un des groupes les plus influents et les plus ambitieux du rock moderne, et chaque nouvel album du groupe est attendu comme le Messie. 3 ans après 'Allelujah ! Don't Bend ! Ascend ! qui était un peu décevant mais quand même très bon, le groupe revient avec un nouvel album d'une durée de 40 minutes. Le groupe quitte les enregistrements de dialogues ou de bruits de la nature pour privilégier la musique drone, très explorée en particulier dans les titres Lambs' Breath et Asunder, Sweet, les plus courts de l'album. Tout l'album est basé sur la pièce Behemoth, qui fut jouée en live par le groupe pendant pas mal d'années. Les 4 morceaux de l'album s'enchaînent parfaitement, et si les morceaux drones sus-cités sont bons (mention spéciale au bourdonnement final de Lambs' Breath qu'il faut écouter au casque pour ressentir toutes les vibrations), les deux meilleurs morceaux sont clairement Pesantry Or 'Light ! Inside Of Light!' et Piss Crowns Are Trebled, qui sont les deux plus longs (10 et 14 minutes respectivement) et les plus proches du style post-rock des albums précédents du groupe. Ces deux pièces sont très puissantes et très belles, et rappellent parfois les plus grands moments de Storm, qui est le meilleur morceau du groupe selon moi. Au final, c'est un très bon album, supérieur au précédent selon moi, mais quand même assez loin de Lift Yr...., F#A#infinity et de Yanqui U.X.O.

Ma note : 8,7/10

Nouvel album de Magic Pie

Le 25 mai, King For A Day sort. C'est le nouvel album de Magic Pie, groupe de prog symphonique connu pour ses albums Motions Of Desire et The Suffering Joy, sortis respectivement en 2005 et en 2011.

Le compte Twitter du blog

Après quelques hésitations j'ai enfin crée un compte Twitter pour le blog (et aussi pour moi) que vous pouvez trouver ici : https://twitter.com/FlorianDecros . Avec non seulement mes tweets en rapport avec la musique, mais aussi les annonces d'articles et même quelques annonces avant la publication de l'article !!!!! Oh mon Dieu !!!!! Par contre, la chaîne Youtube du blog a un peu coulé, en raison des droits d'auteur.

NOUVEL ALBUM D'OZRIC TENTACLES

Le 11 mai, les rois du space rock moderne sortiront Technicians Of The Sacred, un double album. C'est leur 20ème album. Ils sont connus pour avoir sorti  des albums comme Erpland, Jurassic Shift, Arborescence, The Hidden Step, Curious Corn ou encore Strangeitude (je vous conseille tous ces albums vivement si vous appréciez le space rock).

Ah oui j'oubliais ; le nouvel Anekdoten sort le 10 avril.

NOUVEL ALBUM D'ANEKDOTEN

Anekdoten, groupe culte du prog moderne avec des albums comme Vermod, From Within ou Nucleus, 8 ans après A Time Of Day, le groupe revient avec Until All The Ghosts Are Gone, qui a l'air, avec son nom et sa pochette, de s'allier avec le thème des albums précédents : phénomènes paranormaux et fantômes. En plus sur la pochette, il y a la chaise de la pochette de l'album Vermod. Beau clin d'oeil !

Tracklist :
1. Shooting Star
2. Get Out Alive
3. If It All Comes Down To You
4. Writing On The Wall
5. Until All The Ghosts Are Gone
6. Our Days Are Numbered

MIKE PORCARO EST MORT

Après Edgar Froese et Daevid Allen, c'est au tour de Mike Porcaro de tirer sa révérence. Le célèbre et très talentueux bassiste de Toto a été emporté par la maladie de Charcot, comme son frère Jeff, bateur de Toto, qui est mort en 1992. En plus d'avoir joué sur les plus grands albums du groupe comme Toto IV ou encore Mindfiels, il avait influencé grand nombre de bassistes, comme par exemple Peter Iwers du groupe In Flames. Il a popularisé l'utilisation de la basse 5 cordes. Il avait enregistré l'album Brotherly Love en hommage à son frère Jeff où il reprenait les plus grands titres de Toto tels que Africa et Rosanna. Paix à ton âme, Mike.

DAEVID ALLEN EST MORT

Daevid Allen, le fondateur de Gong et de Soft Machine, est mort à l'age de 77 ans à Melbourne en Australie. Non seulement, en plus d'être le créateur de deux des plus grands groupes de la scène de Canterbury, il menait aussi une carrière solo honorable avec des albums remarquables comme Banana Moon. Repose en paix, légende du prog.

UN ALBUM HOMMAGE A PINK FLOYD AU CASTING DE REVE

Adrian Belew et Tony Levin de King Crimson, Bill Bruford, Steve Howe, Alan White et Rick Wakeman de Yes, ou encore Keith Emerson (ELP), Steve Lukather, Bobby Kimball et Steve Porcaro de Toto, Gary Green de Gentle Giant, Derek Sherinian de Dream Theater et Steve Morse de Deep Purple. Derrière ce casting 5 étoiles se cache un album hommage à Pink Floyd. Parmi les titres, il n'y a pas de surprises, puisque ce sont le plus grands succès du groupe qui y sont repris :

01. Hey You
02. Speak To Me/Breathe
03. Shine On You Crazy Diamond
04. Another Brick In The Wall
05. Time
06. Any Colour You Like
07. In The Flesh
08. Money
09. Welcome To The Machine
10. Have A Cigar
11. The Great Gig In The Sky

Sorti le 23 février (j'étais pas encore au courant :)).

Mon album Vango II sur Bandcamp

Mon album Vango II est disponible en téléchargement ou en écoute gratuite sur Bandcamp, vous pouvez l'écouter directement ici :




L'album, c'est du rock progressif bien entendu, mais fait sur ordinateur, ce qui explique le son "synthétique". Les morceaux abordent plusieurs styles mais souvent en restant dans le même style mélodique et progressif. Je ne sais pas trop ce que ça vaut, et des retours seraient bienvenus ! N'hésitez pas à télécharger l'album sur Bandcamp, c'est gratuit !

Retropolis : Gentle Giant

A l'aube des années 1980, plusieurs groupes cultes du rock progressif se séparent ou se sont séparés. Van Der Graaf Generator, Emerson Lake & Palmer et bien sur : Gentle Giant. Après 3 albums moyens voire médiocres, le groupe à décidé d'éclater plutôt que de devenir un groupe FM comme Genesis ou Yes. Et c'est dommage que l'aventure Gentle Giant ce soit arrêter là, car c'est tout simplement un des meilleurs groupes de rock progressif. Je me devais d'écrire une Retropolis sur leur brève carrière de 10 ans, et leur belle discographie de 11 albums.

Gentle Giant (1970 ) : 9/10

Pour le premier album, le gentil géant marque un grand coup. Ce n'est pas le meilleur album de l'année, certes, mais c'est quand même du lourd. Dès le morceau d'ouverture nommé "Giant", le groupe montre son univers. Progressif à souhait, cassures de rythme et inspiration médiévale et classique. Que ce soit le très beau "Funny Ways", le très progressif et très réussi "Nothing At All" ou encore le blues de "Why Not?", tous les morceaux vont du très bon à l'excellent. Seuls les morceaux "Isn't It Quiet And Cold ?", "Alucard" et "The Queen" sont un peu en déca : le premier est un morceau pop dispensable, Alucard est un rock avec des effets qui sonnent très datés aujourd'hui, et "The Queen" est un bon morceau mais pas incroyable où le groupe reprend l'hymne national du Royaume-Uni. En tout cas, cet album est une belle réussite, mais manque quand même parfois de maturité, et la production n'est pas exceptionnelle.

Acquiring The Taste (1971) : 9,5/10

Au départ, la pochette peut repousser un peu les auditeurs. C'est plutôt vulgaire (sauf si on déplie la pochette) et pas très beau. Heureusement que la musique est d'un autre niveau. Gentle Giant livre ici son premier chef d'oeuvre. Le morceau "Pantagruel's Nativity" est tout simplement une des meilleures compositions du groupe. Parmi les autres grands moments de l'album, on peut citer la performance vocale de Kerry Minnear sur "Wreck", le rock dissonant "The House, The Street, The Room", le très progressif et jazzy "The Moon Is Down", et le morceau très inspiré du classique "Edge Of Twilight". Le blues "Black Cat", le rock un peu fade "Plain Truth", et l'interlude dispensable "Acquiring The Taste" sont les seuls moments qui empèchent "Acquiring The Taste" de devenir un des plus grands albums de rock progressif.

Three Friends (1972) : 8,9/10

De tous les albums cultes de Gentle Giant, "Three Friends" est surement celui que j'aime le moins. Pourtant, il est quand même très réussi. C'est un album concept racontant l'histoire de trois amis se perdant de vue, et se retrouvant une fois adultes. Mis à part "Working All Day" à qui, malgré de nombreuses qualités, je n'accroche pas et "Prologue" qui est un peu longuet, les morceaux sont réussis, en particulier "Schooldays" et "Peel The Paint", qui comptent parmi les morceaux du géant gentil. "Mister Class And Quality?" et "Three Friends" sont deux autres morceaux très plaisants, mais un peu moins bons. Malgré plein de bonnes choses, j'ai toujours eu du mal à accrocher à cet opus. Mais au bout de plusieurs écoutes, sa qualité commence à ressortir au grand jour.

Octopus (1972) : 10/10

Le 6ème meilleur album de rock progressif de tous les temps. Voilà ce qu'est "Octopus" à mes yeux. Un chef d'oeuvre qui atteint la perfection. Aucune seconde de cet opus n'est à enlever, aucune. Ballade (Think Of Me With Kindness), hard rock (A Cry For Everyone), pop acoustique (Dog's Life), morceau complexe à influence médiévale (Raconteur Troubadour, The Advent Of Panurge) ou tout simplement prog (The Boys In The Band, River), Gentle Giant s'attaque à de nombreux styles, toujours avec succès. C'est parfait, il n'y a rien à dire de plus.

In A Glass House (1973) : 9,5/10

Avant la sortie de cet opus, Phil Shulman, l'un des pilliers du groupe, quitte Gentle Giant. On pourrait donc s'attendre à un album moyen. Et bien non. "In A Glass House" est un des meilleurs albums du groupe. Du très prog et créatif "The Runaway" à l'étrange berceuse "An Inmates Lullaby" en passant par les sommets progressifs que sont "Experience" et "In A Glass House", tout est bon, si ce n'est "Way Of Life" que je trouve moyen et "A Reunion" qui est le morceau que j'enlèverais de l'album, vu qu'il ne colle pas trop à l'ensemble.

The Power And The Glory (1974) : 8,1/10

Etant fan de Gentle Giant, ce fut la douche froide lorsque je fis la découverte de cet album, d'autant plus qu'il est considéré comme un des meilleurs du groupe. Bien sûr, il n'est pas mauvais, mais il est largement en déca des albums précédents. Malgré de supers morceaux progressifs comme "Cogs In Cogs" et "Proclamation", je ne comprends pas trop cet album. Je n'accroche pas vraiment, et certains morceaux sont un peu trop pop. Sinon, c'est bien évidemment, mais je ne suis pas fan.

Free Hand (1975) : 8,9/10

Gentle Giant remonte le niveau avec un nouveau très bon album. Du très festif et prog "Just The Same" au funk barré du morceau titre, en passant par le très médiéval "Mobile" ou l'épopée tragique de "His Last Voyage", c'est un album de très haut niveau. Seuls l'instrumental dispensable "Talybont" et le rock fade "Time To Kill" baissent l'ensemble. Mais il ne faut pas oublier "On Reflection". Un des meilleurs morceaux de Gentle Giant, et un des meilleurs morceaux de rock progressif.

Interview (1976) : 7,2/10

La première moitié des années 1970 est passée, et c'est à ce moment là que Gentle Giant sort son premier album décevant. Mis à part le morceau titre, tous les morceaux vont du bon mais sans plus (Design, Give It Back) au médiocre (Another Show, Timing). Reste quand même le morceau titre et "I Lost My Head" qui restent des morceaux très convenables. Sinon, pas grand chose à sauver et à retenir.

The Missing Piece (1977) : 4,7/10

Attention : mauvais album ! Seuls quelques morceaux sauvent l'album du désastre total, tels que "Memories Of Old Days" et "For Nobody". On peut aussi garder "Two Weeks In Spain" et éventuellement "Winning". Tout le reste n'est que morceaux prog ratés, ou morceaux pop insipides. Bref, c'est caca.

Giant For A Day (1978) : 2/10

Que c'est il passé ? Comment Gentle Giant a-t-il pu sortir une telle bouse intersidérale. Comment un mastodonte de la scène progressive a pu sortir.... ça ! Le morceau "Spooky Boogie" est le seul morceau qui accorde des points à l'album, 2 en l'occurrence. Sinon, il n'y a rien à garder, c'est vraiment une pure catastrophe. On regrette presque "The Missing Piece" à ce point là. 

Civilian (1980 ) : 4/10

L'album n'est pas foncièrement mauvais. C'est juste que c'est de la pop. Ne cherchez pas de compositions complexes ou d'instruments médiévaux. C'est de la pop, point final. C'est après ce troisième album raté que Gentle Giant décidera à juste titre d'arrêter les âneries et de se séparer. OK, ils ont arrêtés de faire des albums mauvais. Mais c'est quand même triste qu'un super groupe comme Gentle Giant se soit séparé. Si Van Der Graaf Generator, Magma, ELP ou encore King Crimson se sont reformés dans les années 1990/2000 pour le meilleur (K.A de Magma, THRAK de King Crimson) ou pour le pire (In The Hot Seat d'ELP), Gentle Giant ne se reformera pas. Il y aura quand même un petit réconfort avec la tournée de Three Friends, ou trois membres du groupe se sont rassemblés pour quelques concerts.

Voilà pour cette Retropolis sur un de mes groupes favoris qui a connu une fin tragique.

2015 : Please Come Home de Lonely Robot

Lonely Robot est un groupe fondé par John Mitchell, qui fait partie des groupes Arena, Frost*, It Bites et Kino. Un beau pedigree. Beaucoup de personnes ont vanté les louanges de cet album, et j'ai donc écouté cet opus. Et c'est bon. Il y a 11 morceaux dont la durée varie entre 2 et 8 minutes, dans un style prog déviant parfois vers le métal. Ca sonne vachement bien et il y a vraiment d'excellents morceaux comme Why Do We Say ?, God VS Man, ou encore Lonely Robot. Seules ombres au tableau : les morceaux Are We Copies ? et The Red Balloon et quelques moments un peu lourds.

Ma note : 8,1/10

2015 : Past, Present And Future de Brainticket

Brainticket est un de mes groupes de krautrock préférés. Ayant sorti de très bons albums comme Cottonwoodhill et Psychonaut, je me devais d'écouter le nouvel opus. Et bien je ne suis pas déçu, mais ça reste du krautrock. Je n'ai jamais été fan de ce sous genre du rock prog, car je le trouve parfois lassant, et je n'aime pas trop le son psychédélique et électronique. Mais avec des groupes comme Brainticket, ça peut passer. C'est un des meilleurs albums du groupe, avec des morceaux vraiment réussis comme les deux parties de Dancing On The Volcano ou East Moon. Mais au bout d'un moment, je m'ennuie un peu, et puis ça reste du krautrock traditionnel.

Ma note : 7,5/10

2015 : The Fragility Of Innocence de Salander

L'année dernière, Salander avait sorti ces 3 premiers albums studio, y compris l'excellent STENDEC. J'ai donc attendu le nouvel opus sorti le 2 mars. The Fragility Of Innocence est un album concept à l'histoire assez complexe. Composé de 9 morceaux dont la durée varie entre 2 et 11 minutes, l'album s'impose d'emblée comme le meilleur Salander. De l'intro atmosphérique et épique Aldri Sakleysi Er Farinn, aux 11 minutes progressives de Race Against The Machine, en passant par le rock Leroy's Tale, ou encore l'excellent Cold Icelandic Winter, l'album est de grande qualité et s'écoute avec plaisir. Le morceau And So To Sleep est magnifique. Rien à dire, si ce n'est que certains passages sont parfois lassants. Sinon, du beau boulot de nos compères.

Ma note : 8,3/10

4000 VUES !!!!

Merci beacoup ! On avait atteint les 3000 vues le 3 février. En gros, en un mois, 1000 vues en plus ! A ce train là, on atteindra les 10 000 vues avant la fin de l'année ! Merci encrore !

2015 : Deuxième classement

Albums écoutés et chroniqués :

01. Steven Wilson - Hand Cannot Erase : 9,3/10

02. Unreal City - Il Paese Del Tramonto : 8,6/10

03. Neal Morse - The Grand Experiment : 8,5/10

04. Archonaut - Duchess 8,4/10

05. Arcane - Known/Learned : 8,3/10

06. PTF - What Is Constant : 8,2/10

07. Beardfish - +4626-Comfortzone : 8,2/10

08. La Coscienza Di Zeno - La Notte Anche Di Giorno : 8,2/10

09. Magma - Slag Tanz : 8,1/10

10. Red Jasper - The Great And Secret Show : 8/10


Suite du classement :

Minimum Vital - Pavanes : 8/10

Franck Carducci - Torn Apart : 8/10

Cailyn Lloyd - Voyager : 8/10

Mondo Drag - Mondo Drag : 8/10

Archive - Restriction : 7/10

Dewa Budjana - Hasta Karma : 7/10

Alio Die & Lorenzo Montana - Holographic Codex : 6,8/10

Steve Roach - Invisible : 6,5/10

Albums écoutés mais non chroniqués :

Lonely Robot - Please Come Home


Drifting Sun - Trip The Life Fantastic


Dave Kerzner - New World (Deluxe Edition)


Brainticket - Past, Present And Future


Pire albums chroniqués :

01. The Decemberists - What A Terrible World, What A Beautiful World : 4/10

02. Björk - Vulnicura : 5,5/10

03. Soniq Theater - Guitarissimo : 6/10

04. Bumblefoot - Little Brother Is Watching : 6/10

2015 : Little Brother Is Watching de Bumblefoot

Bumblefoot est un guitariste américain extrêmement doué et talentueux. Ayant sorti quelques très bons albums comme Hermit, Hand ou encore 9/11 (mention spéciale pour le morceau Guitars Suck) mais aussi des albums moyens comme Uncool. Le problème que j'avais avec Bumblefoot était que ses compositions faisaient inachevées, ça faisait un peu brouillon. Il privilégiait parfois la technique guitaristique à la musique elle même. Avec Little Brother Is Watching, c'est l'inverse. Bumblefoot livre des morceaux finis, aboutis et mature, avec des mélodies bien trouvées, des riffs puissants et des arrangements réussis. Et puis il a aussi délaissé le shred, car les solos privilégient plus le côté mélodique au côté technique (comme le superbe Don't Know Who To Pray To Anymore, meilleur morceau de l'album). Si quelques moments rapides ponctuent certains solos, Bumblefoot ne fait plus de shred. L'album est inégal. Les 7 premiers morceaux sont très bons comme le sus cité Don't Know Who To Pray To Anymore, le puissant morceau titre, ou le déjanté Cuterebra. Par contre, le reste est beaucoup moins bien et lasse assez. De plus, avec le shred et la folie en moins, Bumblefoot ne se ressemble plus vraiment.... Par contre, de beaux progrès au chant.

Ma note : 6/10

Remember The Future : Transatlantic + Neal Morse + The Flower Kings + Spock's Beard (Partie 3 : Spock's Beard)

Pour clôturer ce grand Remember The Future, le groupe de prog moderne Spock's Beard.

SPOCK'S BEARD :

The Light (1995) : 8,2/10

La bande de Neal Morse commence plutôt bien sa carrière car The Light est un de ses meilleurs albums. L'album s'ouvre sur la suite éponyme de 15 minutes qui compte parmi les meilleurs morceaux de Spock's Beard. Go The Way You Go est un autre morceau assez long (12 minute) mais plus mélodique, très beau et plaisant. The Water est le plus long morceau avec 23 minutes au compteur, mais il manque assez d'originalité et il est un peu étiré sur la longueur. Il contient de très bons moments tout de même. L'album finit avec On The Edge, qui est le morceau le plus court, et le moins bon. Il reste quand même agréable.

Beware Of Darkness (1996) : 7,8/10

Baisse de niveau chez la barbe de Spock (RIP Leonard Nimoy), avec Beware Of Darkness qui est un peu moins prog, et qui contient quelques morceaux dispensables comme Thoughts, le long mais très moyen Time Has Come ou encore le morceau titre qui est assez prévisible et plutôt lassant. Heureusement qu'il y a d'autres pièces pour ressaisir l'ensemble comme The Doorway qui est un morceau assez long mais très réussi, le très beau Walking On The Wind, ou encore le rock Waste Away.

The Kindness Of Strangers (1998) : 7,8/10

Toujours au même niveau que son prédécesseur. The Kindness Of Strangers contient à la fois de très bons moments (les longs Flow, Harm's Way et The Good Don't Last) et des morceaux plus dispensables dérivant parfois franchement vers la pop comme Strange World. Il souffle donc le chaud et le froid, et ne montre pas forcément le réel talent de Spock's Beard.

Day For Night (1999) : 5/10

Le groupe ne s'améliore pas avec Day For Night. En allant encore plus vers la pop, Spock's Beard sort un de ses pires albums. Si l'album commence bien avec le morceau titre et Gibberish qui sont réussis, la suite va du moyen (The Gypsy, The Distance To The Sun) au médiocre (Hurt, Can't Get It Wrong, ou le long mais mauvais Crack The Big Sky). Quant au long The Healing Colors Of Sound, c'est le pire morceau de plus de 20 minutes que le groupe a sorti.

V (2000) : 8,9/10

Enfin !!!! Après 4 ans d'errance, Spock's Beard trouve sa voie ! Voici un super album. V contient The Great Nothing qui est selon moi le meilleur morceau de Spock's Beard. 27 minutes de pur prog exceptionnel, aussi bon que du Transatlantic ! Quant à Thoughts (Part II) et At The End Of Day, ce sont deux autres supers morceaux qui comptent parmi les meilleurs du groupe. Avec des morceuax de ce calibre, facile pour V d'avoir cette note. Revelation et Goodbye To Yesterdays sont deux morceaux plus courts et accessibles, mais agréables. Seul All On A Sunday décoit vraiment, car il est assez mauvais.

Snow (2002) : 8,9/10

Spock's Beard est enfin sur une bonne lancée puisque il revient avec un nouveau double album concept. Boum ! Et c'est vachement réussi. Le premier CD est excellent, tous les morceaux sont réussis, rien à enlever ! Un bémol ? Le deuxième CD qui contient quelques morceaux dispensables, voire médiocre. En tout cas, on est face à une belle oeuvre du groupe, une belle cohésion. Un super album, mais bon, quelques morceaux et la note chute.

Feel Euphoria (2003) : 8,1/10

Neal Morse est un troll ! Juste au moment où le groupe a trouvé une voie et a réussi à sortir de supers albums, Morse quitte le groupe ! Heureusement que c'est pour accoucher de grandes oeuvres comme Testimony, ? ou Sola Scriptura. En attendant, Spock's Beard est assez démuni, et avec Feel Euphoria, il montre qu'ils peuvent quand même faire un très bon album sans Morse. On est loin de V et de Snow, mais c'est quand même du prog très sympathique et qui s'écoute avec plaisir.

Octane (2005) : 7,3/10

Le pire album de Spock's Beard sorti après le départ de Morse. C'est pas horrible, il y a de très bons moments comme The Ballet Of The Impact, NWC, She Is Everything ou encore Of The Beauty Of It All, mais certains morceaux comme Climbing Up That Hill ou As Long As We Ride sont très décevants. Rien de mauvais, mais pas extraordinaire non plus.

Spock's Beard (2006) : 7,5/10

Un bon album de Spock's Beard post Neal Morse. On A Perfect Day, Skeletons At The Feast, ou encore la longue suite As Far As The Mind Can See sont très réussis. Par contre, les morceaux 3 à 9 vont du moyen au mauvais. Sinon, c'est quand même un album plaisant, supérieur à Octane, mais un des moins bons tout de même.

X (2010) : 8,2/10

Spock's Beard redresse enfin la barre en retrouvant un très bon niveau. Si des morceaux comme Kamikaze sont dispensables, et si il y a des défauts et quelques longueurs, c'est un album quand même réussi, avec de longs morceaux vraiment sympas comme Edge Of In-Between, From The Darkness et Jaws Of Heaven.

Brief Nocturnes And Dreamless Sleep (2013) : 8,7/10

Quels progrès ! Le groupe monte à un niveau quasiment égal à ses meilleurs albums. Quelques lacunes, mais globalement, tous les morceaux sont plaisants, et laisse prouver que Spock's Beard a fait aussi bien avec que sans Neal Morse. Logiquement, le prochain album devrait donc être réussi. On finit sur une note positive, c'est toujours bien.

Voilà pour la dernière partie de ce long Remember The Future, j'espère que ça vous a plu.