RETROSPECTIVE
DAVID BOWIE
Partie 1 :
La période folk/baroque (1967-1969)
Après avoir fait partie de plusieurs groupes sans avenir pendant sa
jeunesse. David Robert Jones, qui a choisi comme nom de scène David
Bowie, sort quelques 45 tours dès 1966 (le plus marquant d'entre eux
étant « The Laughing Gnome », morceau parodique et
loufoque, souvent considéré – à tort – comme la pire chanson
de Bowie) avant de se lancer dans sa carrière studio.
David
Bowie (1967) : 1,5/5
Bowie ne marque pas les esprits avec son premier album éponyme.
« David Bowie » est un album de pop psychédélique assez
sage, incorporant des éléments baroques et folk. Le style est
proche des Bee Gees (la période baroque pop, pas la période disco)
et surtout d'Anthony Newley, grosse influence pour Bowie lors de
l'enregistrement de cet album. L'album, malheureusement, ne montre
pas le réel talent de Bowie en tant que compositeur. Les
compositions ne sont pas marquantes, mais il faut tout de même
admettre qu'une certaine originalité s'en dégage parfois. Certains
morceaux sortent un peu du lot comme « Sell Me A Coat »,
mais l'album a très mal vieilli, et est assez difficile à écouter
aujourd'hui. Dans le même style, je vous recommenderai plutôt les
albums solos de Syd Barrett, qui en terme de pop psychédélique,
s'en sort beaucoup mieux. « David Bowie » est tout
simplement un mauvais album, mais c'est le premier, et Bowie n'a que
20 ans.
Space
Oddity (1969) : 2,5/5
Si cet album est mieux que "David Bowie", il n'en reste pas moins décevant lorsqu'on connaît les capacités du monsieur. L'album s'avère plus folk et moins "fun" que le précédent. Bowie quitte la pop baroque et le vaudeville pour se consacrer à une folk psychédélique intéressante, qui tout en restant pop incorpore quelques éléments empruntés au rock progressif (le morceau "Cygnet Committee" qui atteint quasiment les 10 minutes). Le morceau-phare de l'album est bien sûr "Space Oddity", morceau culte, merveilleux qui, contrairement aux morceaux de l'album précédent, montre le talent de compositeur qu'a David Bowie. Il ne faut pas non plus oublier le sus-cité "Cygnet Commitee", le beau "Letter To Hermione" et le final "Memory Of A Free Festival". Si il reste dispensable, il mérite quand même un écoute.
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