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mardi 13 janvier 2015

2015 : +4626-Comfortzone de Beardfish

Beardfish +4626 - Comfortzone album cover
Ca y'est, le Beardfish nouveau est arrivé ! Voilà le premier album d'un grand groupe de prog qui sort cette année. Et que dire à part que c'est très bon. C'est du Beardfish pur, et excellent. L'album s'ouvre The One Inside Part One, pièce courte servant d'introduction. Sur fond de guitare et de claviers au sonorités étranges, un texte est récité. Tout semble sortir d'une radio. Puis arrive Hold On. Un morceau très rock, mais très prog aussi avec des riffs, des solos, une mélodie efficace.. Bref, ça décape lourd ! Le morceau suivant, Comfort Zone, c'est 9 minutes et 34 secondes de progressif à la Beardfish de qualité. Claviers envoûtants et planants, chant bouleversant, solo de guitare, etc... Une montée en puissance, et une montée en qualité. Can You See Me Now ? est un rock un peu moins prog (mais bon c'est Beardfish) avec un bon gros riff mais ça fait plaisir à écouter quand même. King, c'est un riff excellent, un chant dément, mélangé avec une bonne dose de prog. Merveilleux ! The One Inside Part Two permet de souffler un peu avec ses arpèges de guitare sur fond de nappes de claviers et de chant. Puis la basse et la batterie s'incruste de temps en temps, tout comme la guitare électrique, pour rajouter quelques notes ici et là. En tout cas c'est beau. Très beau. Puis arrive un solo de guitare, qui a l'air d'être joué au fond du temps. Puis Daughter / Whore arrive. Grosse basse, glissandos de guitare et puis riff. Chant ravageur. C'est bon ! Toutes ces cassures de rythmes, ces breaks à la basse, et puis ce riff !!!! Un très beau travail à la guitare. On dirait du hard rock progressif. D'ailleurs on peut remarquer que la direction plus métal que le groupe avait emprunté sur le précédent album The Void (en 2012) semble avoir été abandonné. Même si certains morceaux décapent, ça reste quand même du prog traditionnel. Arrive enfin la pièce maîtresse : If We Must Be Apart (A Love Story). 15 minutes ! Au tout début, je l'avoue, j'ai eu peur. J'ai cru que c'était Blackbird des Beatles ! C'est les 4 mêmes premières notes. Mais bon passons. Ca débute avec des guitares et orgues grandiloquentes. Tout ça s'annonce directement comme étant 100% prog. Solo de synthé, basse cavalante, batterie furieuse.. C'est que Beardfish fait du prog sans faire forcément dans la dentelle. Arrive la partie chant, qui sonne vachement bien, sur fond d'orgues très rock et guitare arpégée. On revient au premier thème. Autre couplet plus musclé, refrain, break, solo de guitare épique et puis BOOM ! Ca devient super bien dis donc, et on est déjà à 10 minutes ! La musique devient rapide, l'orgue bouge, le chanteur pousse des cris, la batteur fracasse ses cymbales. Break avec orgues, basse, chant. Ca sonne vraiment très prog, mais ça fait aussi danser. Je pense que même une personne non amatrice de prog aimerait cet album. Refrain, solo d'orgue, arpèges de guitare avec chant et claviers, le morceau commence à s'évanouir, et les 15 minutes ont l'air beaucoup plus courtes. Un super morceau de Beardfish. Ode To The Rock N Roller commence avec un chant sur fond de nappes de claviers et puis d'un coup, les instruments arrivent et puis solo de guitare. Le même thème est en plusieurs atmosphères : classic rock, rock plus planant, métal, etc... Au bout de ses 7 minutes, on se dit que The One Inside Part III, le morceau qui clôt l'album, ne va pas nous laisser sur notre faim. Tout commence avec des synthés très planants pendant une minute, puis les couplets commence. Belle mélodie, beaux arrangements, etc... Tout est parfait. Le morceau monte en intensité avant de finir dans un déluge de claviers et de sons, avant d'être aspiré par un "whoosh" saisissant. Le bilan est sans appel : on n'a pour l'instant notre meilleur album de 2015, et un des meilleurs albums de Beardfish. Je pense qu'il est troisième, derrière les deux parties de Sleeping In Traffic. Des émotions, des interprétations exceptionnelles, des compositions intelligentes et mûres... Bref, du très très lourd. Défaut, quelques moments que je trouve un peu longs, je ne suis pas un fan absolu du timbre de voix du chanteur. A part ça, très bon.

Ma note : 8,8/10

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