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jeudi 15 janvier 2015

2015 : Il Paese Del Tramonto d'Unreal City

Unreal City Il Paese Del Tramonto album cover
Je l'attendais celui là ! Unreal City nous avait livré un des plus beaux albums de 2013 avec La Crudelta Di Aprile et voici qu'un nouvel album sort !

Overture : Obscurus Flo : Le morceau commence avec des bruits étranges avant d'arriver sur une belle mélodie de piano. Puis finalement, les instruments rentrent et ça devient épique. Choeurs, gros coups de batterie, basse appuyée... Petit solo de synthé du plus bel effet, avec un son délicieusement rétro. Petit passage en rythmique étrange, du 7/4 je crois, avec des solos de synthé avec un son tellement rétro qu'on a l'impression d'écouter un album tout droit sorti des années 70. Orgue, solo de guitare et final épique. Une très belle entrée en matière.

Oniromanzia : Avec une intro cryptique aux claviers (un peu comme Tubular Bells) et remplie de coups de boutoirs et glissandos de basse, ce morceau de 9 minutes s'annonce épique et progressif à souhait. Un solo de synthé arrive avant de laisser place à un solo de guitare avec un petit côté funk/jazz que j'apprécie particulier. Le chant fait son entrée, avec l'accent italien qui donne tout son charme au Rock Progressivo Italiano. Après ces couplets arrive un interlude en métrique cassée avec guitares acoustiques, claviers, etc.. toujours avec ce côté cryptique de l'intro. Suit un super solo d'orgue qui bouge bien. Plus tard, un très belle mélodie de flûte sur fond de roulement de tambour, débouche sur un autre couplet furieux qui mène sur un solo de guitare avec un rythme soutenu. Solo d'orgue, solo de synthé, les instruments font un petit solo chacun leur tour avant que le rythme ne ralentisse et tout finit sur un accord. Très bon.

Caligari : Quelques effets sonores débouchent sur un riff de guitare au son résonnant et flangé, donnant un côté étrange au morceau, avec une orgue vibrante par dessus le marché. Bonne ambiance qui finit sur de grands accords, et un intermède avec grands coups de tambour, donnant un côté presque militaire au morceau. Après la partie chant et un break au piano, arrive un moment très calme avec un beau solo de guitare sur fond d'accords de piano mélancolique. Après ce moment arrive un moment de folie furieuse avec de grands accords distordus, des couplets avec des choeurs avec un côté messe noir du plus bel effet, final funk/prog avec du piano et de la batterie sortant tout droit des enfers et final très concis. 10 minutes de joie intense.

La Meccanica Dell'Ombra : Le morceau commence direct avec ce riff de synthé très oriental, ressemblant à un sitar. Sur ce rythme lancinant, on arrive sur une partie au violon tzigane, avant de revenir sur le riff d'intro. La cadence ralentit pour arriver avec un couplet et une belle mélodie. Encore des solos épiques avec des effets sonores inattendus avant un final épique avec solos de guitare, break au synthé, etc... On finit sur un écroulement final. Un des meilleurs morceaux de l'album, ce qui n'est pas peu dire.

Il Nome Di Lei : Le morceau commence sur un très beau solo de guitare avant de mener sur un interlude au clavecin. C'est ces contrastes qui font la magie d'Unreal City. De très beaux solos de guitare ornent ce morceau. Des breaks prog, une belle mélodie, des moments très calmes et un solo de guitare final très beau. Un morceau beaucoup plus calme que le reste de l'album, mais qui reste un sommet de l'album.

Lo Schermo Di Pietra (Kenosis) : Le morceau commence sur un riff furieux et des breaks de claviers virevoltants. Des musiciens de haute volée, c'est sur. Le couplet, lui, est beaucoup plus calme. Ce suit une alternance de moments calme et furieux, agrémentés de solos épiques. Du progressif pur.

Ex Tenebrae Lux : Divisée en 4 mouvements, c'est la pièce maîtresse de l'album. 20 minutes et 34 secondes. Les dix premières minutes sont plutôt calmes et planantes avec de très beaux passages au claviers. Vers 10 minutes, c'est beaucoup plus rock, jazzy et rapide. Les guitares et les claviers s'alternent sur fond de basse qui bouge bien. Le chant arrive, alterne avec des breaks au synthé, etc... Du break de piano vers 13 minutes, au solo de guitare qui suit, en passant par le final atmosphérique... Une succession de moments géniaux. Une conclusion parfaite pour cet album.

Ma note : 8,8/10

On tient pour l'instant le meilleur album de 2015 (désolé Beardfish), et ça va être dur de le détrôner. Que des morceaux excellents, mais quelques moments un peu longuets (toujours le problème sur les albums de 2015) et très légèrement moins bien que La Crudelta Di Aprile. Mais ça reste quand même du très très bon RPI.





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