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mercredi 7 janvier 2015

Remember The Future : Dream Theater (2003-2013)

Après des albums comme Images And Words, Metropolis Part II ou Six Degrees Of Inner Turbulence, Dream Theater a obtenu son statut de meilleur groupe de métal progressif. Des milliers de fans leurs vouent un culte. Après ces chefs d'oeuvre, la suite sera-t-elle à la hauteur ?

Train Of Thought (2003) : 8,1/10

La pochette de ce "Train de Pensée" montre bien le fait que cet album est plus sombre que les précédents. Il marque un sacré virage. On passe d'un métal très progressif à un métal avec un peu de progressif mais un peu moins. Du coup c'est un peu moins bien mais il y a quand même des moments de bravoure comme l'ouverture puissante As I Am, l'étourdissant Endless Sacrifice ou encore l'ultra violent Honor Thy Father. Train Of Thought reste quand même un très bon album, et si les précédents Dream Theater ravissaient surtout les fans de prog, ici ce sont les métalleux qui sont plus visés. Mais il vaut quand même une écoute. Voire deux. Ou trois.

Octavarium (2005) : 9,4/10

Les membres de Dream Theater sont de sacrés joueurs. Après avoir publié un album très métal, de nombreux fans plutôt proggeux tournèrent le dos au groupe. Et bien c'est à ce moment là que Dream Theater sort peut être ce qui est son album le moins métal et le plus atmosphérique. Certains disent que c'est un peu du plagiat (oui l'intro de Octavarium ça ressemble à Shine On You Crazy Diamond de Pink Floyd, Sacrified Sons ressemble à Russia On Ice de Porcupine Tree, etc..) mais c'est plus un hommage du groupe aux ténors du genre qui les ont inspiré. Si I Walk Beside You est un point faible de l'album, le reste est très très bon. De l'ouverture sombre The Root Of All Evil au morceau épique final de plus de 20 minutes Octavarium, c'est de la bonne. Ce qui n'aime pas quand Dream Theater est trop métal devraient aimer Octavarium.

Systematic Chaos (2007) : 7,9/10

Sur cet album il y a Corey Taylor, Steve Vai, Chris Jericho, David Ellefson, Daniel Gildenlow, Steve Hogarth, Joe Satriani, Mikael Akerfeldt, Steven Wilson, Jon Anderson et Neal Morse. Avant de dire "line up de rêve", ils ne sont là que pour parler sur la chanson Repentance. Déception. L'album est bon, mais vraiment pas extraordinaire. Si les deux parties de In The Presence Of Enemies (pour un total de 20 minutes), et les morceaux Repentance, Constant Motion et The Ministry Of Lost Souls sont vraiment tèrs bons, le reste n'est pas très original et même quelque peu ennuyant. Dommage.

Black Clouds & Silver Linings (2009) : 8,9/10

Voici un excellent album de Dream Theater cruellement sous estimé. On dit qu'il est bien, mais il est vraiment très bon. The Count Of Tuscany rentre largement dans mon top 10 de mes morceaux préférés de Dream Theater (le final est juste exceptionnel). A Nightmare To Remember est aussi un morceau génial. A Rite Of Passage et Wither (les seuls morceaux en dessous la barre des 10 minutes) sont les morceaux les plus faibles, mais restent quand même écoutables et agréables. Sinon c'est vraiment du très bon Dream Theater, qui fait ce qu'il sait faire de mieux.

A Dramatic Turn Of Events (2011) : 8,5/10

Mike Portnoy quitte Dream Theater ! En effet, après Black Clouds & Silver Linings, Portnoy quitte le groupe. Et c'est bien dommage puisque Mike Portnoy est un de mes personnages préférés du prog. En plus d'être le meilleur batteur de progressif voire de rock (selon mon avis), il est très sympa (j'ai vu des vidéos, des interviews de lui, etc...). Le fait qu'il parte est donc un crève coeur. Il n'est pas mal remplacé puisque le groupe choisit Mike Mangini, qui avait joué de la batterie sur certains albums de Steve Vai et qui est connu comme étant un des batteurs les plus techniques au monde. A Dramatic Turn Of Events est réalisé dans la plus pure tradition de Dream Theater et rappelle les heures de gloire de Images And Words et autres Awake. Mais il ne fait que les rappeler. Mais cet album reste quand même très agréable à écouter et contient de véritables moments d'exception, mais j'ai du mal à accrocher, même si j'aime bien.

Dream Theater (2013) : 7,3/10

C'est a peu près en 2013 que j'ai vraiment commencé à suivre l'actualité progressive. Et donc quand j'ai vu que Dream Theater sortait un nouvel album, je me suis dit que j'allais enfin suivre une sortie de ce groupe que j'admirais déjà. Pas de bol, c'est un des moins bons. Mis à part l'ouverture épique False Awakening Suite (malgré son titre laissant penser à une suite épique, le morceau ne dure que 2 minutes), le morceau puissant The Enemy Inside et le final magistral de 22 minutes Illumination Theory, l'album ne brille pas vraiment. C'est bien dommage. J'espère que leur prochain album (si il y en a un) sera mieux.

Voilà, j'espère que ce Remember The Future vous aura plus, je ne sais pas qui sera le prochain groupe chroniqué, on verra.

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